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  • France Nature Environnement - Les objectifs environnementaux ne sont pas à la hauteur des enjeux

    FRANCE NATURE ENVIRONNEMENT - 04 Juin 2019 - 16h07

    De manière générale, France Nature Environnement s’inquiète des conséquences de reformulations majeures de certains indicateurs et cibles associées aux objectifs environnementaux. Certaines évolutions proposées présentent un niveau d’ambition très en deçà des propositions initiales et sont en contradiction avec d’autres politiques de protection de l’environnement allant même parfois jusqu’à remettre en cause l’atteinte du bon état écologique. Pourtant, la Commission européenne, dans son rapport de juillet 2018, a déjà alerté sur la très faible probabilité d’atteindre le bon état écologique d’ici 2020 au regard de l’application du 1er cycle de la DCSMM. Par exemple, le DSF NAMO doit tenir compte des recommandations des scientifiques et ainsi interdire l’extraction de sables coquilliers en site Natura 2000 (référence de l'objectif : D01-HB-OE12) comme envisagé dans la version initiale du DSF NAMO puis supprimé sous la pression des acteurs économiques.

  • la primauté de l'économie est une erreur

    An Alarch - 03 Juin 2019 - 21h31

    L’aspect économique est fortement développé et prime sur l’aspect environnemental : le point de départ n’est pas ce qui est souhaité du point de vue « écologique » mais ce qui est considéré comme acceptable « écologiquement » pour que l’activité économique puisse se développer.
    L’approche humaine est également mise sous l’éteignoir de l’économie : ainsi il existe un objectif intitulé « développer un vivier de main d’œuvre qualifié et compétente au service de l’économie ». C’est très réducteur. L’un des premiers enjeux ne serait-il pas de mettre en avant la qualité de vie des habitants de la façade maritime !!
    L’objectif « ACCELERER LA TRANSITION ENERGETIQUE ET ECOLOGIQUE DES PORTS DE LA FACADE » est également très réducteur : il n’y a pas que les ports !! la transition énergétique et écologique des villes et villages de la façade doit également être accélérée.

  • NON car les objectifs sont essentiellement économiques au détriment de ceux de « propreté » de la mer et de la bonne santé des é

    APEME - 03 Juin 2019 - 19h22

    En mettant en avant une carte des vocations économiques, le DSF NAMO affiche clairement ses priorités : le développement économique en considérant la mer comme un espace de ressources à exploiter en s’appuyant sur des « objectifs définis », en réalité des objectifs INdéfinis puisque non chiffrés et non datés, le DSF NAMO se donne les moyens pour une mer plus productive au détriment de ceux de « propreté » de la mer et de la bonne santé des écosystèmes. Il affiche ces derniers comme une simple limite non précisée à l’exploitation économique de la mer. Nous craignons que le DSF , en mer, mette en œuvre la même logique qui a entraîné la dégradation, non moins intensive et, en maints endroits, irrémédiable (zones humides,…) des écosystèmes terrestres par l’agriculture intensive.

  • Eolien industriel marin

    ITC78 - 03 Juin 2019 - 09h56

    Il n'y a aucune nécessité de construire des zones industrielles électriques en mer.
    La multiplication de l'électricité éolienne ne répond pas à l'objectif de réduction du réchauffement climatique.
    La production électrique française émet très peu de C02 et l'électricité ne représente que 24% de notre consommation énergétique.
    Pour répondre à cet objectif, il faudrait s'atteler à la réduction des consommations de chaleur et de transport.
    Plus généralement pour respecter les objectifs environnementaux, il faut réduire globalement les activités humaines et abandonner l'idée d'un développement durable.
    La préservation de notre environnement doit passer par une annonce universelle qui serait la sanctuarisation de la mer comme un ensemble à chérir.
    Ne devraient être autorisées que les activités nourricières pour les populations dans un cadre strict consistant à ne prélever que ce qui se renouvelle.

  • Mer « plus productive » = Ecosystème en danger

    Gardez les Caps - 02 Juin 2019 - 23h14

    L’objectif annoncé (mais non justifié) de développement des EMR (mer « plus productive ») crée une contradiction directe avec les objectifs de « propreté » et d’ « écosystèmes en bonne santé ».
    L’autorité environnementale identifie comme principal enjeu environnemental (en seconde position) « le développement de la production d’énergie renouvelable de façon compatible avec l’environnement marin ».
    Les documents de la consultation mettent en évidence cette contradiction sans proposer sa résolution.

  • Une gestion de la ressource halieutique désastreuse pour certaines espèces

    JCB - 01 Juin 2019 - 09h58

    La gestion de l'espèce bar depuis 20 ans est un exemple de gestion désastreuse de la ressource (pêche irresponsable sur les frayères au chalut...en période de reproduction...).
    Page 14: On demande aux pêcheurs de loisir "une gestion durable en lien avec les professionnels"...pourquoi n'est-ce pas réciproque??? Pourquoi n'affiche t-on pas la même demande en chapeau du chapitre sur la pêche professionnelle????
    Page40:Il faudrait mieux faire le lien entre DSF et SMVM Golfe du Morbihan.Des mouvements (échanges)de faune considérables ont lieu...et il n'est quasiment pas fait état de ces mouvements dans le DSF et le SMVM en cours de révision.Ces échanges se font dans le Golfe et à sa sortie via des "corridors écologiques" dont l'importance n'est mentionnée nulle part (négligence inexplicable).

  • Des objectifs non mesurables

    Maëlle Turriès - 29 Mai 2019 - 16h31

    Les cibles des objectifs sont bien souvent des tendances. Dès lors, les objectifs échappent à toute mesure et empêchent leur appréciation objective. Cette pratique renvoit au manque d'ambition environnementale du DSF. L'efficacité du DSF est encore écornée sur cet aspect.

  • Un manque d'ambition et de précision

    FNE PaysdelaLoire - 29 Mai 2019 - 16h03

    Comme nous le disions plus haut, la rédaction des objectifs environnementaux (OE) pourrait être améliorée. L’absence actuelle d’indicateurs ou de cibles pour certains objectifs ainsi que celle du tableau récapitulatif annoncé pour la consultation du public sur l’évaluation des OE1 rendent la participation du public sur le document actuel plus difficile.
    FNE pointe le fait que les objectifs environnementaux retenus ici sont moins ambitieux que ceux fixés dans le premier document et nous regrettons ce choix, d’autant plus que, comme l’a pointé la Commission européenne dans son rapport du 1er juin 2018, « il est peu probable que l’engagement d’atteindre un bon état écologique des milieux en 2020 soit tenu ». Enfin, concernant la formulation même des cibles des objectifs, nous rappelons le besoin d’inscrire des mesures chiffrées, et non des simples « tendance à la hausse » ou « diminution », pour asseoir la portée juridique d’un document de planification dans son rapport de compatibilité.

  • Pour Eau et Rivières de Bretagne, la propreté devrait être un préalable

    Jean-Yves - 25 Mai 2019 - 18h26

    Les objectifs définis dans le DSF NAMO, non chiffrés et sans date d’atteinte, constituent, en réalité, de simples vœux ; observation confirmée par la carte dite des vocations. Ils ont clairement tendance à privilégier l’aspect « productif » lié au développement économique au lieu de mettre en avant la productivité naturelle des écosystèmes marins. La propreté de la mer et la santé des écosystèmes sont rejetés au second plan alors qu’ils devraient être des préalables avant d’envisager tout développement économique. Ces objectifs de mer propre et d’écosystèmes sains risquent de ne pas être atteints s’ils ne sont pas classés en priorité absolue. La pollution engendrée par le trafic maritime ainsi que par les activités en mer sont peu prises en compte. La biodiversité du milieu marin est encore trop mal connue pour que l’on puisse estimer sa productivité naturelle et la bonne santé des écosystèmes et leur fonctionnement. Un effort de recherche en ce sens est à initier.

  • Les objectifs définis vont impacter le milieu marin: les ecosystèmes vont en pâtir.

    sepnb - 10 Mai 2019 - 14h39

    L’Autorité Environnementale a bien identifié les principaux enjeux environnementaux à prendre en compte: la préservation de la biodiversité; la production d’énergie renouvelable, compatible avec l’environnement marin; la préservation des ressources halieutiques et naturelles, notamment des granulats marins ; les pollutions chroniques et accidentelles, d’origine maritime et surtout terrestre ; les impacts du changement climatique sur le trait de côte et les écosystèmes ; la préservation de la santé des habitants du littoral ; l’atteinte du bon état écologique des eaux marines. Ce sont ces objectifs là que Bretagne Vivante soutient.
    Certains enjeux n'ont pas été pris en compte (absence de données sur les rejets liés au trafic maritime). La spécificité et le rôle des zones protégées- Natura 2000, parc marin, réserves de biosphère - sont insuffisamment prises en compte dans l’analyse des contraintes d’usages et dans l’appréciation des pressions.

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