Situation de l'existant

Partagez-vous la vision pour la façade à l’horizon 2030 présentée dans la stratégie ?

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  • Concilier protection et activités professionelles

    André Berthou - 04 Juin 2019 - 17h02

    Il faut effectivement protéger le littoral tout en laissant toute leur place aux professionnels de la pêche et de l'aquaculture qui font vivre l'économie littorale à l'année.

  • une priorité à l'économie bleue sans règles et contraintes précises

    An Alarch - 03 Juin 2019 - 21h25

    A première lecture c’est une vision idyllique à laquelle tout le monde peut souscrire ! en y regardant une seconde fois, beaucoup de déclarations d’intention, mais on reste dans la même stratégie qu’aujourd’hui, avec un développement prioritaire de l’économie bleue, sans règles et contraintes précises.
    Tout est dit dans cette phrase de la page 6 du document de synthèse : "Confrontés à une question de conflits d’usage, les acteurs et les autorités disposeront à travers ce document d’une aide pour trouver les moyens de la conciliation en fonction de la zone dans laquelle ils se trouvent, mais rarement un verdict net privilégiant l’une ou l’autre solution, choix qui relève aussi d’une analyse locale. Les activités en expansion trouveront des orientations leur permettant de connaître les zones dans lesquelles leur développement sera recherché, sans pour autant qu’il leur soit accordé une exclusivité et toujours sans méthode (ou règles) pour en maitriser les incidences sur l’environnement"

  • Non la mer n’est pas un bien économique à exploiter, c’est un bien commun à protéger

    APEME - 03 Juin 2019 - 18h26

    La vision du DSF NAMO donne la primauté aux intérêts économiques. Le DSF sert l'économie bleue. La pêche, l'aquaculture, les énergies marines renouvelables, le nautisme, la conchyliculture sont identifiées dans la carte des vocations. En revanche, les vocations environnementales n'y sont pas, hormis l'aire marine protégée du PNM d'Iroise qui n'est pas la seule zone classée en Aire Marine Protégée. Le DSF priorise l’utilisation et la valorisation durable des ressources marines, le développement de l’économie bleue au détriment du bon état écologique : l’expression « les activités soient à des pressions compatibles avec le bon état écologique » est très révélatrice de l’ambition du DSF : la mer, bien économique à exploiter alors qu’il devrait considérer l’économie et l’environnement au même niveau : la mer, bien commun de l’humanité à protéger

  • Non ! Le document laisse de côté l'impossible partage du DPM avec l'éolien industriel

    Gardez les Caps - 02 Juin 2019 - 22h44

    NON! Les risques environnementaux liés aux EMR sont relevés. Ils constituent une menace pour le bon état écologique, et dans les zones concernées, le rétablissement du bon état écologique. Les données relatives aux activités et aux enjeux sociaux-économiques mettent donc en face d’activités connues et stables, des activités potentielles, à la faisabilité économique non-établie (en particulier l’éolien posé et flottant) et ce sans résoudre de manière effective cette contradiction. Ceci revient à mettre en danger, sans raison valable, les activités existantes, notamment la pêche artisanale côtière conduite de façon durable. Cette priorité s’explique d’autant moins que, contrairement aux activités existantes conciliables entre elles, l’éolien en mer est une activité qui exclut, de droit ou de fait, pratiquement toute autre activité de l’espace marin qui serait occupé par les installations éoliennes. Cette question n’est pas examinée en substance par les documents de la consultation.

  • Non ! Les EMR sont présentées comme acquises !

    Gardez les Caps - 02 Juin 2019 - 22h30

    NON! Les EMR sont présentées comme acquises (implicitement comme étant susceptibles de participer à la lutte contre le réchauffement climatique et à la réduction des émissions de gaz à effet de serre) alors qu’il est contesté que ces options soient les plus efficaces pour atteindre ces objectifs (comme le montrent les travaux de la Commission d’enquête de l’assemblée nationale) à la fois du fait de leur intermittence (éolien posé, flottant, hydrolien), de leur performances modestes (usine marémotrice, éolien en mer) et du fait des coûts de production relevés (éolien posé ou flottant et hydrolien), voire de leur faisabilité (houlomoteur, thermique des mers, osmotique des gradients de salinité). Hormis, l’usine marémotrice de la Rance, jamais reproduite ailleurs, les autres technologies restent incertaines dans les conditions envisagées, cf. les campagnes géotechniques successives -hors prototypes dont certains arrêtés sans suite et tjs en attente d’une analyse coût/bénéfice raisonnable.

  • La mer, bien commun

    Maëlle Turriès - 29 Mai 2019 - 16h18

    La vision du DSF NAMO est déséquilibrée vers les intérêts économiques. Le DSF sert l'économie bleue. La pêche, l'aquaculture, les énergies marines renouvelables, le nautisme, la conchyliculture sont identifiées dans la carte des vocations. En revanche, les vocations environnementales n'y sont pas, hormis l'aire marine protégée du PNM d'Iroise qui n'est pas la seule zone classée en Aire Marine Protégée.
    Les intérêts particuliers sont protégés, en revanche l'intérêt général, qui appel protection environnementale et des habitants, est ébranlé. Pourtant, la mer est un bien commun.

  • Des enjeux identifiés mais compatibles ?

    FNE PaysdelaLoire - 29 Mai 2019 - 15h59

    Les neufs grands enjeux stratégiques sont bien identifiés. FNE Pays de la Loire exprime en revanche son interrogation quant à la possibilité de réellement faire cohabiter tous ces enjeux en pratique, notamment en mer territoriale, ainsi que ses doutes quant à l’objectif relatif à la capacité d’accueil du littoral qui ne reprend pas l’objectif de zéro artificialisation nette.

  • Pour Eau et Rivières de Bretagne, la mer doit être considérée comme une vaste zone humide

    Jean-Yves - 25 Mai 2019 - 18h23

    Non,la vision du DSF NAMO à l’horizon 2030 donne une trop large priorité à l’économie bleue via « l’utilisation et la valorisation durable des ressources marines » en veillant à ce que « les activités soient à des pressions compatibles avec le bon état écologique ». Pour Eau et Rivières de Bretagne les priorités économiques et environnementales devraient être mises au même niveau En effet la mer "bien commun" doit être considérée comme une vaste zone humide qui possède (comme en zone terrestre) des fonctions naturelles à préserver : puits de carbone, intégrateur de certaines pollutions, producteur de biodiversité… Et la gestion d’une zone humide doit combiner ces protections et une utilisation économique adaptée à ces fonctions naturelles à préserver. Comme en zone terrestre, la notion de compensation doit être prise en compte. Concernant les apports de polluants terrestres, le DSF devrait lui-même imposer des normes et règles au lieu de les confier aux « structures terrestres ».

  • les impacts négatifs vont s'accroître

    sepnb - 10 Mai 2019 - 11h45

    Les 9 enjeux intégrateurs sont des déclarations d’intention qu’il est difficile de ne pas partager même si BV émet des réserves sur « la capacité d’accueil du littoral » parce qu'aucune méthode n’est proposée pour arriver à « corriger les déséquilibres socio-économiques, assurer une mixité sociale, limiter les impacts paysagers,tout en développant l’économie bleue ».La présentation cumulative des enjeux intégrateurs dans les espaces identifiés aboutit à un salmigondis où rien n’est priorisé. A tout nommer, on ne dit pas ce qui est important.
    La vision 2030 est une utopie déconnectée des réalités environnementales et de certaines réalités économiques. En 2030, il est prévu que l’antagonisme économie/environnement sera dépassé!
    Compte tenu du développement des activités de l’économie bleue prévu par le DSF les incidences négatives vont s’accroître. L’exemple des schémas des cultures marines en cours de réalisation illustrent les dérives possibles.

  • Demarche scientifique

    Lucile SANCHEZ - 26 Avril 2019 - 13h08

    Sur les différentes annonces, bien, mais il n'y a pas beaucoup de détails sur les implications pratique et comment cela sera encadré. En terme de pollution par exemple, est ce que les ports pourront interdire l'accès ou mettre des amendes aux portes contener qui naviguent au fioul lourd par exemple? En parlant de pollution sonore sous marine, est ce que l'on peut mettre des normes de bruit pour les moteurs, peu de relations terre/mer aussi : comment controler les polluants agricoles? peut-on faire un ramassage de compost départemental (des villes en bords de mer) pour donner aux agriculteurs?
    Sinon, sur la méthode : avant d'effectuer un chantier ou une installation, ce serait bien d'avoir une étude scientifique par comité extérieur aux entreprises, des risques sur l'environnement ( installation de digue -> mouvement du sable...), pour avoir des directives d'encadrement de l'activité pour l'environnement, et puis au cours de l'activité des rapports scientifiques pour suivre l'évolution.

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