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  • Acceptabilité EMR

    EMR - 04 Juin 2019 - 15h30

    Si la recherche de synergie n'est pas impulsée par la puissance publique, les porteurs de projets ne chercheront pas d'eux mêmes à complexifier leurs problématiques en cherchant ces synergies, alors même que le retour d'expérience de nombre de ces activités prises isolément est faible ou inexistant sur notre façade. En termes d'EMR, le partage d'infrastructures (ex : participation au raccordement de sites isolés, mise à niveau d'équipements, ...), la mise à profit écologique de l' "effet réserve", l'exploitation commerciale de la biocolonisation, la contribution financière clarifiée au développement territorial dans lequel les projets tirent leurs profit, l'ouverture au financement citoyen local des projets, ..., sont autant d'axes favorisant des implantations plus vertueuses, à l'initiative de la puissance publique.

  • Quid du patrimoine culturel maritime?

    An Alarch - 03 Juin 2019 - 21h42

    Le patrimoine culturel maritime matériel et immatériel n'a pas été pris en compte en tant que tel, mais uniquement en tant que ressource touristique. Sur ce point, le document est très inférieur à ce qui a été réalisé sur la façade méditerranéenne".

  • déséquilibre entre partie socio economique et partie environnementale (suite et fin)

    An Alarch - 03 Juin 2019 - 21h22

    Mais page 5 au point 2, cet objectif d’atteinte de ou du maintien du bon état écologique des milieux marins n’est pas clairement repris : les principaux axes mis en évidence en gras dans le texte sont « développement d’activité », « réduction des pressions », « prévenir les conflits », mais point n’est fait mention du bon état écologique marin.
    Par ailleurs, toujours dans la présentation du document de synthèse page 5, il est indiqué que « l’interaction entre la terre et la mer avec un enjeu important réside dans l’articulation avec la gestion des bassins versants et du littoral, les stratégies des collectivités territoriales, les SDAGE, mise en œuvre de la directive cadre sur l’eau, SRADDET, les SCOT et les PLU, intercommunaux le cas échéant (PLUi) ».
    Ce point important n'aurait-il pas mérité un chapitre particulier dans le document de synthèse ? Si les « politiques » ne s’approprient pas chacun à leur niveau ce document, comment faire vivre ce projet ?

  • désequilibre entre partie socio economique et partie environnementale (partie1)

    An Alarch - 03 Juin 2019 - 21h15

    La description détaillée des activités et usages de l’espace maritime et littoral met bien en évidence les conséquences de chaque activité sur l'environnement en listant les interactions avec le milieu marin. Un regret, l’absence de données chiffrées relatives à ces interactions alors que la partie socio- économique de chaque activité regorge de données quantitatives.
    Ce déséquilibre entre partie environnementale et partie socioéconomique se retrouve malheureusement dans le document de synthèse. Pourtant c’est ce document que le grand public regarde en premier pour participer à cette consultation. Ainsi il nous est expliqué qu’avec les documents stratégiques de façade, la France a fait le choix de répondre notamment à la directive cadre « stratégie pour le milieu marin » (directive 2008/56 du 17 juin 2008) qui vise d’ici à 2020, l’atteinte ou le maintien du bon état écologique des milieux marins.

  • Un manque d'ambition environnementale

    APEME - 03 Juin 2019 - 18h10

    L’état des lieux est globalement satisfaisant. Les enjeux sont bien identifiés : il est fort domage qu’ils manquent d’ambition environnementale. . Le bon état écologique du milieu marin, obligation environnementale européenne, ne sera probablement pas atteint d'ici les échéances fixées par la directive cadre sur le milieu marin. Cet objectif devrait être prioritaire alors qu’il n’est qualifié que de « majeur ». Les pollutions anthropiques (eaux douces apportées par les fleuves, eaux pluviales, micro et macro déchets, propagation des espèces invasives marines, déchets aquacoles,..), la protection des populations contre le changement climatique (repli stratégique et libération d'espaces d'expansion naturelle) ne sont pas traitées ce qui compromet l'efficacité du DSF. La sensibilisation et l’éducation à l’environnement marin devraient, aussi, constituer un enjeu du DSF.

  • Importance du nautisme et de la plaisance N°2

    FNPAM - 03 Juin 2019 - 11h52

    Il conviendrait donc que tant les services de l’INSEE que les ceux de l’état revoient leur approche des impacts économiques de la « filière nautique » en terme de chiffre d’affaire et d’emplois pour prendre en compte l’ensemble des activités qui lui sont liées : construction navale, entretien et maintenance des navires de plaisance, matériels d’équipements associés redevances d’occupation des anneaux et mouillages, locations de navires et formation des navigateurs plaisanciers (écoles de voile, permis mer et écoles de croisières).
    Cela devrait conduire à une estimation de près de 11000 emplois plein temps, assez conforme au "chiffre clé" mentionné de 1100 millions de chiffre d'affaire généré par la filière nautique.

  • Importance du nautisme et de la plaisance N°1

    FNPAM - 03 Juin 2019 - 11h50

    Le chapitre 1 – Etat des lieux : Ce document de synthèse nous parait largement sous-évaluer l’importance économique du nautisme :
     En effet, celle-ci ne peut se résumer à la construction et à la maintenance des navires de plaisance (seule activités mesurée en terme précis d’entreprises et d’emplois par l’INSEE) comme cela est indiqué.
     Il est admis que les anneaux des ports de plaisance et des mouillages organisés (environ 70,000 sur la côte NAMO) génèrent environ un emploi par 10 anneaux (certains parlent plutôt de 20), soit un minimum 7,000 emplois sur la région aquitaine, qui sont actuellement « noyés » dans les emplois attribués à l’activité « tourisme littoral » alors qu’ils auraient dû être ajoutés aux 3,700 emplois générés par la filière construction et maintenance des navires de plaisance.

  • Aucune proposition de résolution des conflits et des risques identifiés

    Gardez les Caps - 02 Juin 2019 - 22h06

    Le diagnostic environnemental identifie de nombreux risques – y compris visant des activités encore non existantes telles que les EMR - mais ne tire pas de conclusion de cette constatation, par exemple quant aux risques en terme de forages, de bruit, de rejets et de collision (voir annexes 2a, 2b et 6a).
    Le diagnostic social et économique met en évidence les défis de conciliation de différentes activités mais ne propose pas leur résolution (voir annexe 4). En outre, la carte de synthèse (annexe 4, p. 2) n’indique pas d’activité de pêche et de transformation sur les îles de Noirmoutier et d’Yeu, contrairement à la réalité mais référence les projets d’éolien en mer envisagés face à Saint-Nazaire et Noirmoutier.

  • La priorité environnementale

    Maëlle Turriès - 29 Mai 2019 - 16h12

    Le manque d'ambition environnementale contrarie l'état des lieux salué par les associations. Le bon état écologique du milieu marin, obligation environnementale européenne, ne sera probablement pas atteint d'ici les échéances fixées par la directive cadre sur le milieu marin. Les pollutions anthropiques (eaux douces apportées par les fleuves, eaux pluviales, micro et macro déchets), la protection des populations contre le changement climatique (repli stratégique et libération d'espaces d'expansion naturelle) sont des préoccupations non traitées et qui compromettent l'efficacité du DSF.

  • Une acquisition de connaissances à poursuivre pour souligner la dépendance à l'environnement

    FNE PaysdelaLoire - 29 Mai 2019 - 15h58

    FNE Pays de la Loire salue le travail qui a été réalisé par les services de l’État pour augmenter l’acquisition de connaissances sur le milieu marin. L’atlas (à la condition que l’oubli de la carte des aires marines protégées soit bien réparé) et l’état des lieux proposés sont de bonne qualité.

    Nous regrettons en revanche que le rôle primordial de l’environnement soit sous estimé dans les interactions avec les activités. Si les interactions entre les activités et les pressions qu’elles exercent sur l’environnement sont suffisamment abordées, la dépendance des activités à un environnement marin préservé et en bon état écologique ne fait l’objet que des quelques lignes dans le document principal. Or cette dépendance est cruciale et justifie l’importance, si ce n’est la priorité, de protéger l’environnement dans la planification marine.

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