Situation de l'existant

La définition du bon état écologique du milieu marin vous semble-t-elle pertinente pour caractériser l’état écologique des espèces marines, des habitats marins et qualifier les niveaux de pressions exercées sur l’environnement marin ?

Ajouter ma contribution
  • trop de valeurs de rédérence absentes et des cibles à échéance imprécises

    An Alarch - 03 Juin 2019 - 21h29

    Dans la théorie, les fiches descriptives sont claires, mais outre le fait que dans de nombreux cas le bon état écologique semble loin d’être déjà atteint aujourd’hui, il existe trop d’indicateurs avec des valeurs de référence absentes et beaucoup de « cibles à échéance 2026 » manquant de précision (par exemple que veut-on dire par « tendance à la baisse » !!?)

  • Le bon état écologique ne sera pas atteint faute d’objectifs pertinents chiffrés et quantifiés

    APEME - 03 Juin 2019 - 18h55

    Il manque des objectifs quantifiés et datés (échéancier). Il est incompréhensible d’ériger « L’introduction d’énergie » comme un descripteur de bon état écologique du milieu marin ! La diversité des algues devrait l'être comme la réduction des espèces invasives, l’acidification des océans. L’état sanitaire est oublié pourtant affecté de manière grandissante et inquiétante par les phycotoxines, les contaminations bactériennes et virales, les métaux lourds, les hydrocarbures, l’H2S des algues vertes,... Il en est de même pour les impacts de l’accroissement du trafic maritime, de celui des échanges d’espèces (conchylicoles, algues,..) entre bassins. Situation qui, selon le prochain SDAGE Loire-Bretagne, ne conduira pas au bon état des masses d’eau côtières. Le DSF NAMO devrait fixer des objectifs (quantifiés et datés) vraiment ambitieux pour que des actions volontaristes soient mises en œuvre pour atteindre le bon état de toutes les eaux côtières en 2027.

  • Bon état écologique et introduction d'énergie ???

    Gardez les Caps - 02 Juin 2019 - 23h04

    L’adoption de la définition du bon état écologique doit précéder la validation scientifique et économique des EMR et de tout objectif quantitatif de leur développement, et non la suivre comme c’est le cas dans la présente consultation !

  • 11 descripteurs non chiffés, difficilement quantifiables

    Maëlle Turriès - 29 Mai 2019 - 16h25

    Le bon état écologique est un concept vraiment complexe. Le travail de ceux qui ont eu à le définir a été immense, sans aucun doute. Mais, l'influence des professionnels est probable (en quoi l'introduction de d'énergie est-elle indicatrice d'un état écologique?) et l'insuffisance des facteurs liés à la qualité de l'eau biaise l'appréciation de l'état écologique du milieu marin. Or, la qualité de l'eau est l'élément qui conditionne totalement le milieu marin, sa biodiversité et ses fonctionnalités. Les travaux de mise à jour de l'état des masses d'eau en 2019 liés au renouvellement du SDAGE Loire-Bretagne révèlent pourtant que les masses d'eau côtières ne s'amélioreront pas.

  • Absence de prise en compte du changement climatique

    FNE PaysdelaLoire - 29 Mai 2019 - 16h02

    Les objectifs stratégiques environnementaux retenus dans le document principal répondent globalement bien aux descripteurs qualitatifs définis à l’annexe I de la directive cadre stratégie pour le milieu marin. La prise en compte du changement climatique et de l’acidification des océans pourrait venir intégrer cette définition. En revanche, la rédaction des objectifs environnementaux retenue pour répondre à l’atteinte du bon état écologique du milieu marin souffre encore de quelques lacunes (cf. point suivant).

  • Pour eau et Rivières de Bretagne, le bon état écologique ne sera pas atteint

    Jean-Yves - 25 Mai 2019 - 18h24

    Dans les 11 descripteurs, il manque des seuils chiffrés et quantifiés. « L’introduction d’énergie » ne devrait pas être un descripteur de bon état écologique du milieu marin, la diversité des algues devrait l'être. L’aspect sanitaire est absent : les phycotoxines, les contaminations bactériennes et virales, les métaux lourds, les hydrocarbures, l’H2S produit par les algues vertes,... tous ces produits qui peuvent affecter les humains qui utilisent la mer pour le travail ou les loisirs ou qui consomment les produits de la mer. Il en est de même pour les impacts de l’accroissement du trafic maritime, de celui des échanges d’espèces (conchylicoles, algues,..) entre bassins. Les scénarios tendanciels élaborés pour le prochain SDAGE Loire-Bretagne ne donnent pas de retour au bon état des masses d’eau côtières, certaines même se déclassant. Le DSF NAMO devrait s’impliquer pour que des mesures plus fortes soient prises rapidement pour arriver au bon état de toutes les eaux côtières en 2027.

  • Atteindre le bon état écologique???

    sepnb - 10 Mai 2019 - 14h29

    La définition du bon état écologique (maintenir la diversité biologique, préserver la diversité et le dynamisme des océans et des mers et en garantir la propreté, le bon état sanitaire et la productivité) convient d'autant qu'elle est évolutive en fonction des connaissances. Mais l'Europe en 2018, fait le constat que le BE ne sera pas atteint en 2026. On pouvait donc espérer que le DSF serait ambitieux sur cet objectif. Il n’en est rien.
    Le DSF doit limiter les objectifs stratégiques qui engendrent les impacts les plus forts, prendre en compte la destruction des services écosystémiques du fait de la dégradation des milieux et de présenter des mesures pour restaurer ces services. Dans le cadre du lien terre-me, il faut mettre en place une articulation entre le DSF et le SDAGE Loire-Bretagne, dont l’objectif 1er est de restaurer la qualité des eaux douces se jetant dans la mer. L’urgence est dans la réduction drastique des polluants terrestres et de l’artificialisation du littoral

  • Un bon état écologique ?

    ChristineBerodier - 09 Mai 2019 - 12h26

    La définition du bon état écologique et de la biodiversité nécessiterait déjà de préserver les espèces et l'intégrité du milieu.
    Quelles politiques ont été mises à l'oeuvre en ce sens ?
    Le massacre scandaleux des Dauphins qui se perpétue encore aujourd'hui interroge sur la cohérence entre les mots et la réalité.
    La surpêche est une catastrophe.
    Les nombreuses plages fermées pour pollutions aux algues vertes font état d'une situation dramatique qui ne se règle pas puisqu'elle a trait à la pollution liée aux élevages industriels, autre secteur qui n'évolue pas.
    Quand nos environnements seront irrémédiablement saccagés, par la somme de tous ceux qui ont participé et laissé faire, serez-vous là pour rendre des comptes aux générations à venir?
    Les vortex de déchets, les élevages de poissons concentrationnaires, le mercure dans les poissons... ?
    Protéger vraiment, transformer les pratiques exigera un fort courage politique et une avancée dans un territoire que la France ne connaît pas encore

  • Open source

    Lucile SANCHEZ - 26 Avril 2019 - 13h44

    Je pense qu'il serait souhaitable d'avoir une banque de données libres d'accès avec les études faites rassemblées sur un même site pour avoir accès à l'évolution. Je pense qu'il faudrait mettre a contribution les entreprises pour mettre par ex, en dessous des bateaux des sondes pour mesurer l'eau, acidité, plastique.. et ajouter plus de sondes dans l'eau, et mettre en place des gros calculateurs pour pouvoir avoir des modèles avec un bon maillage.
    le Critère D6C2 est pas vraiment défini?! (la taille de la perturbation souhaitée?)
    Critère D10C2 est flou, il faudrait plus contraindre les microplastiques, nanoplastiques, qui sont une pollution nouvelle et dangereuse, avoir plus de données sur les sorties des fleuves au lieu d'attendre l'arrivée dans les estomacs des poissons.
    Critère D1C5 pour les oiseaux, il faudrait prendre en compte le danger des éoliennes offshore et trouver un moyen pour pouvoir les en éloigner.
    merci!

J'ajoute ma contribution

L'appel à contributions est désormais clos.

Back to top