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  • France Nature Environnement - Une carte des vocations qui ne respecte pas l'approche écosystémique

    FRANCE NATURE ENVIRONNEMENT - 04 Juin 2019 - 16h44

    La carte des vocations s’est focalisée sur les vocations socio-économiques, l’effet brut de la carte des vocations semble accroître les incidences négatives, sans que la démonstration ait été apportée que ce zonage prend suffisamment en compte les enjeux environnementaux. À ce stade, et dans l’attente de la déclinaison des objectifs environnementaux et du programme de mesures, la planification spatiale qui est présentée n’apporte pas d’élément permettant de réduire les incidences négatives des objectifs du DSF, contrairement à ce qui pourrait être attendu d’un tel document. La planification spatiale n’a manifestement pas été réalisée sur une approche écosystémique pourtant exigée par l’article 5 de la directive planification des espaces maritimes. Des vocations environnementales, des vocations économiques et des vocations sociales auraient dû clairement être établies pour chaque zone au regard des écosystèmes marins présents dans celles-ci.

  • Une planification de l'espace étriquée et sans réelle perspective écosystémique

    Bandol Littoral - 04 Juin 2019 - 16h01

    Considérée dans une échelle large, la planification de l’espace maritime de la façade Méditerranée, dans cette application nationale, reste nécessairement liée à la continuité géographique du littoral et de la mer. Or le DSF ne traduit pas de véritable coordination avec les Etats membres voisins, qui est la vocation liée des GIZC. Il faudrait a minima tenir compte de ce que font nos voisins pour élaborer un plan d'actions.
    A une échelle focalisée, les zonages de vocations sont orientées dans une perspective strictement socio-économique de "zones à impacter". Le DSF a un double langage : des mots d'intention pour préserver les milieux, des cartes pour développer des activités, mais sans articulation. Quid de la priorité du BEE des milieux ? Où porter les efforts de restauration ? Comment éviter les impacts avec les zones de vocations ? Le DSF Méditerranée doit planifier dès maintenant les activités à maintenir. Les choix d'aujourd'hui dessinent notre littoral de demain.

  • Il faudrait que le découpage permette d'appréhender les enjeux à l'échelle des grandes baies

    Nycmimi - 02 Juin 2019 - 21h05

    Le découpage en trois blocs proposé Riviera (plutôt Côte d'Azur) , Nice et abords et Littoral des Alpes-Maritimes (plutôt Riviera, en raison de la proximité avec La Riviera italienne) ne permet pas d’appréhender les enjeux / vocations à l’échelle de la Baie des Anges et la relation de proximité de certaines communes littorales de la Métropole avec celles de la CASA à l’Ouest et de la CARF à l’Est.
    Le DSF devrait privilégier pour des grands projets (par ex. l'extension du terminal 2 de l’aéroport) un découpage pluri-Scot : Côte d’Azur (CASA et Cannes-Pays de Lérins), Baie des Anges (PLUM, CASA) et Riviera (CASA, CARF), à défaut de pouvoir compter sur des approches concertées de type inter-SCoT ou de Schéma de mise en valeur de la mer portés par les collectivités territoriales.

  • Proposition de création d'une île artificielle dédiée à la découverte scientifique au large de la côte d'Occitanie

    JMB - 28 Mai 2019 - 19h18

    Merci pour cette synthèse. Mais elle ne rappelle pas la proposition de création d’une île artificielle dédiée à la découverte scientifique, au large de l’Occitanie, que j'ai exprimée lors de la consultation en ligne du public le 3/03/2018. J’avais obtenu 25 votes favorables et de nombreux commentaires positifs de la part du public.
    Ce projet dédié aux innovations sur la mer développerait une nouvelle forme de tourisme éco-responsable et de loisirs de découvertes en mer, en bonne complémentarité à la démocratisation des loisirs nautiques et subaquatiques et au transport maritime côtier.
    Ce projet de création d'une île artificielle dédiée à la découverte scientifique est emblématique et intergénérationnel pour l'Occitanie maritime car il permettrait de démocratiser la mer en favorisant sa découverte et tous les bienfaits qu'elle peut apporter à condition de la respecter et de préserver les ressources. Il s'agit d'un projet culturel pour le public et éducatif pour les jeunes générations.

  • Contribution de l'ASPONA (association de protection de la nature Menton et Roquebrune Cap Martin)

    ASPONA - 19 Mai 2019 - 21h09

    L’identification des espaces et des vocations à l’échelle infra-départementale est très pertinente. Le DSF devrait intégrer les zones frontalières telles que Monaco ou l'Italie car l'environnement transcende les frontières. Des zones NATURA 2000 transfrontalières devraient être possibles avec gestion commune. La vocation principale et l’action prioritaire associée (une seule) doit apparaître et les termes modifiés: ce n'est pas « maitriser les pressions cumulées … » mais « réduire les pressions cumulées » qu'il faudrait écrire.
    Pour la zone 17, l’ASPONA note avec satisfaction l’extension de la zone NATURA 2000 de manière continue sur tout le littoral entre les frontières italienne et monégasque pour y inclure la baie de St Roman. Ainsi prend fin une anomalie historique purement dictée par des impératifs d’exploitation balnéaire commerciale. Pour la gestion des plages et du ruissellement des eaux pluviales, il faut insister sur l'urgence du bannisement des pratiques non durables.

  • Liberté

    fely - 18 Avril 2019 - 10h37

    Je suis un plaisancier moyen depuis 50 ans j'ai toujours aimé et apprécié la liberté de mouiller dans de magnifiques criques où pour 2 raisons fondamentales sécurité et respect de l'environnement je jette mon ancre sur un fond sûr c'est à dire du sable ou un fond vaseux et non sur la fameuse posidonie
    Je souhaiterai encore longtemps de pouvoir profiter de cette liberté

  • Complexe par rapport aux autres façades mais sans doute plus près des réalités

    CKtheonlyone - 31 Mars 2019 - 12h56

    N'existe-t-il pas de dispositif juridique contraignant les collectivités à élaborer des SMVM, sans doute plus près des réalités des territoires concernés ?

  • Quelles sont les intentions de l'Etat pour le nautisme et la plaisance ?

    Fédération des Industries Nautiques - 27 Mars 2019 - 11h31

    Les réunions d’information du Conseil maritime de façade Méditerranée sur cette consultation ont fait apparaître la volonté de l’Etat de privilégier, par ordre d’importance, les activités historiques, puis les activités émergentes et enfin les activités en développement, parmi lesquelles figurent le nautisme et la plaisance. Est-ce réellement le cas ?
    Cette priorisation ne ressort pas comme telle dans la carte des vocations et l’annexe 6 précisant les vocations de chaque zone.
    L’Etat doit préciser ses intentions et priorités de façon plus claire, notamment pour les activités du nautisme et de la plaisance, qui « contribuent pleinement à l’économie maritime et littorale, sont en augmentation et ont une capacité de développement et d’innovation dans leur pratique » (p.37 du doc synthétique)

  • J'aime la façon dont est rédigée la vocation d'un secteur

    Noël C - 12 Mars 2019 - 14h44

    J'aime la façon dont est rédigée la "vocation" d'un secteur, par exemple, sur le secteur Camargue naturelle : En maîtrisant les pressions cumulées côtières, en veillant au maintien de l’état de conservation des habitats et des espèces et en prenant en compte l’érosion du trait de côte, accompagner le développement durable des activités humaines parmi lesquelles le tourisme ou les filières halieutique et réduire leurs impacts. C'est équilibré, il y a bien une vocation première de conservation et une vocation secondaire de réduire l'impact des activités.
    Mais je crains que cela ne soit possible que parce que ce secteur "Camargue naturelle" de la façade n'a pas beaucoup d'électeurs à contenter, non ?

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