Planification des espaces maritimes
Stratégies de façade maritime #MerLittoral2030
Planification des espaces maritimes
HBY - 04 Juin 2019 - 17h35
Alors que le rapport publié le 24/05/2019 par le CGE_CGEDD sur "l'impact environnemental et économique des activités d'exploration et d'exploitation des ressources minérales marines" indique qu'un recours accru à l'exploitation des gisements marins sera nécessaire au développement des territoires littoraux, la carte des vocations du DSF SA restreint le développement de ces activités à quelques secteurs.
Les activités extractives doivent, a priori, être possible sur l'ensemble du littoral SA. Il appartiendra au porteur de projet de démontrer sa compatibilité avec les enjeux et les usages identifiés, notamment à partir du DSF SA.
FRANCE NATURE ENVIRONNEMENT - 04 Juin 2019 - 16h48
La carte des vocations s’est focalisée sur les vocations socio-économiques, l’effet brut de la carte des vocations semble accroître les incidences négatives, sans que la démonstration ait été apportée que ce zonage prend suffisamment en compte les enjeux environnementaux. À ce stade, et dans l’attente de la déclinaison des objectifs environnementaux et du programme de mesures, la planification spatiale qui est présentée n’apporte pas d’élément permettant de réduire les incidences négatives des objectifs du DSF, contrairement à ce qui pourrait être attendu d’un tel document. La planification spatiale n’a manifestement pas été réalisée sur une approche écosystémique pourtant exigée par l’article 5 de la directive planification des espaces maritimes. Des vocations environnementales, des vocations économiques et des vocations sociales auraient dû clairement être établies pour chaque zone au regard des écosystèmes marins présents dans celles-ci.
Bernard Durand - 03 Juin 2019 - 10h51
Expliquez SVP, c'est votre devoir de vérité, que l'éolien en France ne peut diminuer vraiment nos émissions de CO2, comme l'a reconnu le Président de la CRE dans une récente audition par le Sénat ! Pourquoi NOS POLITIQUES, NOS MEDIAS, ET NOTRE GOUVERNEMENT se refusent-ils à le dire ?
Il ne peut pas diminuer le nombre de nos réacteurs nucléaires, car leur puissance totale nous est nécessaire quand il n'y a ni vent ni soleil. Pour cela, il faudrait comme les Allemands les remplacer par une puissance équivalente de gaz et de charbon, au détriment du climat et de la santé publique en Europe.
L'éolien ne peut qu'augmenter le coût de l'électricité pour les ménages , car il ne remplace pas notre puissance de nucléaire, mais s'y ajoute!
L'éolien en mer, c'est une ineptie encore plus coûteuse, qui ne peut se développer que par une collusion d'intérêts inavouables, servie par une omerta à l'italienne. Et en mettre dans un Parc Naturel Marin, c'est plus qu'une erreur, c'est une faute !
UNAN CM - 02 Juin 2019 - 15h19
Il est un peu regrettable que la carte des vocations reste peu précise sur le partage de l'espace marin.
Pourquoi n'a-t-on pas repris le travail qui avait été fait à la fin des années 1990 pour établir les Schémas de Mise en Valeur de la Mer de manière concertée avec tous les acteurs et qui n'a jamais été entériné par l'état français?
Philippe GARCIA - 28 Mai 2019 - 21h01
On peut déjà dire que c'est un échec dans le Parc Naturel marin de la Gironde où les maigres sont ciblés soit juvéniles soit géniteurs en train de frayer, au choix, sur Arcachon où les chaluts sont autorisés à moins de 3 milles des côtes et autour du banc d'Arguin, dans l'estuaire de l'Adour ou des dérivants ciblent les saumons et autres aloses survivantes, bien que ce soit une aire NATURA 2000 pour eux (qu'est-ce que ça serait sinon??!) ou dans l'aire NATURA 2000 côte basque rocheuse où il n'y a aucune contrainte pour la pêche.
À propos des amphihalins et des « Zones fonctionnelles halieutiques » ; il y a une très grosse lacune : la bande marine côtière est le lieu de vie des aloses et des esturgeons, mais c'est aussi la zone de connexion obligatoire des salmonidés qui longent la côte pour rechercher leur estuaire natal : c'est exactement la zone qu'il faut libérer pour les laisses passer...
Philippe GARCIA - 28 Mai 2019 - 21h01
Le zonage semble logique.
Le catalogue des objectifs est comme d'habitude pléthorique, attractif est même merveilleux.
Reste à savoir ce qu'il en sortira, notamment de ces phrases qui se télescopent « Renforcer la gestion des ressources halieutiques et la dimension environnementale pour une activité de pêche professionnelle durable » et « Limiter les pressions sur les espèces de poissons vulnérables ou en danger voire favoriser leur restauration et limiter le niveau de pression sur les zones fonctionnelles halieutiques d'importance » et aussi « .Favoriser une exploitation des stocks de poissons, mollusques et crustacés au niveau du rendement maximum durable »
scotoceane64 - 11 Mars 2019 - 16h45
il me parait cohérent sur la répartitions des surfaces .
Christian Boireau - 07 Mars 2019 - 18h47
Le zonage est très bon, il est dommage de ne pas y introduire l’Espagne, mais je pense que vous n’en avez pas la possibilité.
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