Planification des espaces maritimes
Stratégies de façade maritime #MerLittoral2030
Planification des espaces maritimes
cabri - 04 Juin 2019 - 22h49
Le rapport met bien en évidence la fragilité de cet éco-système de la façade maritime. Il y a déjà 4 centrales nucléaires dans cette région, une usine de traitement des déchets nucléaires et un centre de stockage... Peut être faut-il aujourd'hui arrêter de sacrifier cette région et préserver le paysage et l'écosystème en limitant notamment les champs d'éoliennes en mer. Le rapport souligne le risque causé par ce type d'installation qui viennent produire des nuisances de bruits, de vibrations et d'émissions de produits toxiques.
Est ce vraiment nécessaire de sacrifier le paysage et l'environnement marin pour installer 4 champs d'éoliennes en mer ? Le rapport propose de développer et mettre en valeur des lieux touristiques et des activités maritimes porteuses d'emploi (port, pêche). Nous souhaitons que l'avis de l'autorité environnementale permette une prise de conscience pour l'avenir de cette façade maritime et éco-système fragile.
ombrages - 04 Juin 2019 - 20h07
Comment peut-on proposer la création de parcs éoliens sur des zones classées Natura 2000 comme sur la zone 3 "côte d'Albâtre" ? J'ajoute que j'adhère totalement à la contribution ci-dessus de Arnaud de Gromard : respect de l'environnement et de la démocratie que je répète mot pour mot, c'est parfait !
marie-raphaële du boullay - 04 Juin 2019 - 16h42
L'affectation et les projets correspondants aux zones 3 et 5 ne me paraissent pas prendre en compte les aspects suivants
- que ce soit à terre ou en mer l'éolien tel qu'il est réalisé ou prévu actuellement a un impact important et négatif sur le tourisme et sur la valeur des biens à proximité des éoliennes
- les parcs éoliens offshore ne sont pas sécurisés : la Marine Nationale ne dispose pas des moyens nécessaires pour assurer cette sécurité
- pour l'éolien en mer nous avons un train de retard, profitons-en pour réaliser des champs plus importants, mieux sécurisés et plus rentables pour tous grâce à l'éolien flottant
Enfin l'éolien défigure les paysages maritimes et terrestres ; il faut voir les champs éoliens abandonnés en Grèce, Espagne, USA...qui prendra réellement en charge la remise en état de ce qui a déjà été implanté ??
Arrêtons de polluer, d'accroître les coûts pour le contribuable, le consommateur d'électricité par des projets obsolètes qui profitent à quelques promoteurs
FRANCE NATURE ENVIRONNEMENT - 04 Juin 2019 - 16h38
La carte des vocations s’est focalisée sur les vocations socio-économiques, l’effet brut de la carte des vocations semble accroître les incidences négatives, sans que la démonstration ait été apportée que ce zonage prend suffisamment en compte les enjeux environnementaux. À ce stade, et dans l’attente de la déclinaison des objectifs environnementaux et du programme de mesures, la planification spatiale qui est présentée n’apporte pas d’élément permettant de réduire les incidences négatives des objectifs du DSF, contrairement à ce qui pourrait être attendu d’un tel document. La planification spatiale n’a manifestement pas été réalisée sur une approche écosystémique pourtant exigée par l’article 5 de la directive planification des espaces maritimes. Des vocations environnementales, des vocations économiques et des vocations sociales auraient dû clairement être établies pour chaque zone au regard des écosystèmes marins présents dans celles-ci.
GON NPdC - 04 Juin 2019 - 11h32
4/ Le GON insiste sur le fait que le constat réalisé sur l’Avifaune à l'annexe 8, Synthèse des enjeux/Enjeux écologiques présents dans le secteur/zones fonctionnelles avifaune n’est en aucun cas juste (à l’exception de celui réalisé pour la Mouette tridactyle) et fait une totale abstraction de données existantes, récoltées de manière protocolée, validées scientifiquement (méthode GISOM), compilées à l’échelle de la façade et – surtout - transmises annuellement à l’Etat (AAMP puis AFB) depuis 2014 au moins. En l’occurrence, l’annexe ne mentionne qu’un enjeu Fort pour la Sterne pierregarin et Moyen pour le Fulmar boréal, la Sterne caugek et la Sterne naine ; or le littoral du Nord et du Pas-de-Calais accueillent à l’heure actuelle la plus grande colonie de Sternes pierregarins de France, les plus grandes colonies de Sternes caugeks et de Sternes naines à l’échelle de la façade. L’enjeu pour le Fulmar boréal est quant à lui Fort.
GON NPdC - 04 Juin 2019 - 11h27
4/ Le GON insiste sur le fait que le constat réalisé sur l’Avifaune à l'annexe 8, Synthèse des enjeux/Enjeux écologiques présents dans le secteur/zones fonctionnelles avifaune n’est en aucun cas juste (à l’exception de celui réalisé pour la Mouette tridactyle) et fait une totale abstraction de données existantes, récoltées de manière protocolée, validées scientifiquement (méthode GISOM), compilées à l’échelle de la façade et – surtout - transmises annuellement à l’Etat (AAMP puis AFB) depuis 2014 au moins. En l’occurrence, l’annexe ne mentionne qu’un enjeu Fort pour la Sterne pierregarin et Moyen pour le Fulmar boréal, la Sterne caugek et la Sterne naine ; or le littoral du Nord et du Pas-de-Calais accueillent à l’heure actuelle la plus grande colonie de Sternes pierregarins de France, les plus grandes colonies de Sternes caugeks et de Sternes naines à l’échelle de la façade. L’enjeu pour le Fulmar boréal est quant à lui Fort.
GON NPdC - 04 Juin 2019 - 11h26
3/ Le GON insiste sur le fait que le constat réalisé sur l’Avifaune à l'annexe 8, Synthèse des enjeux/Enjeux écologiques présents dans le secteur/zones fonctionnelles avifaune n’est pas suffisamment évalué pour la rubrique « Zones de densité maximale et zones fonctionnelles – oiseaux marins en période internuptiale » car l’enjeu est seulement qualifié de « Fort ».
Considérant la situation géographique du secteur 1, les pressions humaines s’exerçant et les risques inhérents à ces activités, le rôle de goulet d’étranglement du détroit du Pas-de-Calais lors des migrations pré et postnuptiale et les stationnements de grèbes et alcidés (notamment) au large en Mer du Nord et Manche, l’enjeu doit nécessairement être réévalué comme Majeur (idem pour les mammifères marins). Cet objectif est d’autant plus nécessaire si l’on considère la situation géographique
GON NPdC - 04 Juin 2019 - 11h26
2/ L'annexe 8 indique au chapitre « Vocation » : Prédominance de la navigation maritime, des enjeux de sécurité maritime et des infrastructures portuaires et énergies marines renouvelables. Besoin de maintenir l’activité de pêche maritime, le potentiel aquacole de la zone ainsi que de granulats marins, tout en permettant l’accueil des activités touristiques grandissantes. Préservation des corridors migratoires et des habitats remarquables.
Le GON s’inquiète de ne pas avoir apparaître clairement parmi les priorités identifiées : la préservation des ressources halieutiques (frayères et nourriceries) ; la préservation des colonies d’oiseaux marins (sites de nidification et zones fonctionnelles de chasse) ; les enjeux en termes de protection des phoques et cétacés.
La dénomination "Préservation des corridors migratoires et des habitats remarquables" est véritablement floue et ne permet en aucun cas de fixer de réels objectifs.
GON NPdC - 04 Juin 2019 - 11h15
1/ L'étendue même du zonage n°1 apparaît inquiétant car il rassemble dans un même secteur les 3 principaux ports du Nord et du Pas-de-Calais au lieu de s'arrêter, de manière "géographique" tant que logique, au détroit du Pas-de-Calais. Le découpage et les regroupements ont visiblement été réalisé selon des critères d’enjeux économiques (certainement en concertation locale avec les institutions et/ou les acteurs économiques) et non sur propositions scientifiques. Il s'agit clairement d'un signal en faveur du développement des activités portuaires, ce qui aura indéniablement des conséquences sur l’environnement et ne permettra en aucun cas d’atteindre des objectifs forts en termes d’atteinte/maintien d’un bon état écologique.
La mer est fragile - 04 Juin 2019 - 10h29
Espace et production suite
Dit autrement (la capacité effective de production d'un site nucléaire de 3GW correspondrait soit à 14 gigawatts de parcs éoliens sur terre, avec environ 7 000 turbines couvrant une zone d’environ deux fois la taille du Grand Manchester, soit à une capacité d’éolien en mer de 11 GW (c’est à dire plus de 20 projets d’éolien en mer tel que ceux de 500 MW chacun, prévus actuellement sur le littoral)
L'appel à contributions est désormais clos.